Et la mère
Lors du blabla sur Lison, je vous disais qu'une ATSEM était partie en retraite dans son école.
Changement de travail pour moi, me voilà ATSEM en Petite/Moyenne section. Cela faisait 4 ans que j'était A.V.S (Auxiliaire de Vie Scolaire) = j'accompagnais des enfants en "situation de Handicap" dans leur scolarité. C'est un métier qui m'a beaucoup plu lorsque je travaillais avec des enseignants interessés par le handicap, et qui me faisaient confiance. Dans le cas contraire, travailler avec un instit qui préfèrerai ne pas avoir l'enfant dans sa classe et qui vérifie tout ce que je fais, c'était dur. J'ai connu pour la première fois de ma vie, la boule au ventre du dimanche soir, avant d'attaquer la semaine. Mais j'ai aussi fait de belles rencontres dans l'école de Mâlain, et c'est le coeur lourd que je quitte cet établissement (une larme !!). Si tout se passe correctement, j'attaque mon nouveau boulot, à Lantenay, le 3 janvier. Habiter à la campagne et aller au taf à pied, c'est le pied !
La veille de mon entretien d'embauche, je commençais à en avoir vraiment assez de mes cheveux longs; j'ai demandé à Malou de m'aider et de me couper 25 centimètres. Pour tenter de faire un dégradé, j'ai penché ma tête en arrière. Et couic.
Le matin de l'entretien, j'ai bien fait rire les collègues en leur montrant ma belle coupe. Je ne prenais pas trop de risque, en ce moment, j'ai toujours un foulard ou une écharme autour du cou, ça cache la misère, en attendant qu'une coiffeuse vienne à la maison rectifier le tir.
Sinon coté couture, ça turbine. Avec une instit de Mâlain, nous avons fait, cet été, une présentation de nos créations, dans un jardin d'amis de Lantenay. Et portées, nous avons enchainé deux marchés de Noël dans notre campagne Bourguignone, avec plus ou moins de succès. J'avais préparé du stock, pendant 4 mois. Maintenant, va falloir écouler tout ça.
J'ai toujours mes 3 plus grandes fans. Après les robes de princesse, elles offrent des trousses double-fermeture à tous les anniversaires, et ont leur succès. Régulièrement et à tour de rôle, elles s'inquiètent de savoir si je serai trop vieille pour faire de la couture quand elles seront mamans, et aimeraient bien commencer à m'acheter des bavoirs et autre accessoires, dès maintenant, pour leur future progéniture.
Vive le "Made in Lantenay".